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Le jardinage en permaculture : création d’un écosystème auto-suffisant dans votre cour

Le jardinage en permaculture : création d’un écosystème auto-suffisant dans votre cour

permaculture

Plébiscitée par les adeptes du jardinage durable, la permaculture imite le fonctionnement de la nature. Ce qui donne une agriculture naturelle et respectueuse de l’environnement, à l’intervention humaine limitée. Vous voulez vous initier au jardinage en permaculture ? Maîtriser la rotation des cultures et l’association des légumes ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le potager en permaculture. 

Qu’est-ce que le jardinage en permaculture ? 

La permaculture, c’est une approche de jardinage durable qui reproduit le fonctionnement de la nature, pour gagner en autonomie. Ecosystèmes harmonieux et résilients, association de légumes et rotations des cultures sont les secrets d’une agriculture naturelle et abondante. On y utilise les atouts de chaque être vivant du jardin pour compenser les faiblesses des autres et on rentabilise l’espace et les ressources. 

Permaculture et optimisation des ressources

Récupérer l’eau de pluie

L’eau est une ressource de plus en plus rare, qu’il est important de préserver. Pour autant, les végétaux de toute sorte en ont besoin pour croître ! Récupérer l’eau de pluie est ainsi une pratique très prisée pour les adeptes de l’agriculture naturelle et du jardinage en permaculture. Elle permet de subvenir aux besoins en eau des différentes cultures, sans porter atteinte aux ressources de la planète. 

Composter ses déchets

Les déchets de cuisine et les restes alimentaires non organiques font un engrais très efficace. On parle même du compost comme de l’or noir du jardinage durable ! Il nourrit le sol, le protège et alimente l’écosystème du jardin en permaculture grâce aux différentes espèces qui le colonisent. 

Bien gérer les plantations d’un potager en permaculture

permaculture gérer les plantations

Plantations verticales

L’harmonie et la cohabitation sont les maîtres mots du jardinage en permaculture. En privilégiant les plantations verticales pour les cultures grimpantes (petits pois, courges, melons, concombres, haricots, etc.), on libère de la place au sol pour favoriser l’association des légumes. Palisses, portiques ou grillages seront alors de précieux alliés de l’agriculture naturelle. 

Densifier les cultures

Dans le jardinage en permaculture, on rentabilise chaque surface exploitable pour que la terre donne le meilleur d’elle-même. On parle alors de densification des cultures, pour optimiser l’espace : on installe une association de légumes en quinconce pour gagner de la place, on alterne les espèces de petite taille et celles de taille plus importantes. L’exemple le plus parlant est sans doute les radis, les carottes ou le basilic que l’on peut faire pousser au pied d’un plant de tomates. 

Les associations de légumes

La nature est si bien faite que le jardinage en permaculture a énormément à gagner à s’en inspirer. Certains végétaux ont des propriétés bénéfiques qui peuvent profiter à d’autres, et c’est pourquoi l’association des légumes est également appelée le compagnonnage. Repousser les nuisibles, protéger des maladies, recycler l’air : de véritables superpouvoirs ! 

Le plus bel exemple est appelé l’association des trois sœurs. En combinant la culture des haricots grimpants, de la courge et du maïs, on obtient un tiercé gagnant du jardinage en permaculture : 

  • Le maïs sert de tuteur aux haricots à rame
  • La courge limite la prolifération des adventices et aide à conserver l’humidité de la terre
  • Les haricots, eux, captent l’azote présent dans l’air pour le redistribuer dans le sol afin qu’il profite aux autres plantations

Les aides utiles pour un jardin en permaculture

permaculture aides

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Les adventices

Plus connues sous le nom de mauvaises herbes, on reconnaît aujourd’hui leur utilité pour un jardinage durable. Elles occupent l’espace au sol, maintiennent l’humidité et offrent un habitat à l’écosystème de votre potager en permaculture. Pour limiter leur propagation, n’hésitez pas à pratiquer la rotation des cultures et à laisser le moins d’espace possible inoccupé dans votre jardin en permaculture.

Garder le sol couvert

Si pailler ses plantations permet également de limiter la prolifération des adventices, c’est aussi un formidable moyen d’optimiser le jardinage en permaculture. Les feuilles mortes, l’herbe tondue, les copeaux de bois limitent les besoins en eau en maintenant le taux d’humidité, en plus de nourrir les insectes qui ont élu domicile dans votre jardin. C’est aussi ça l’agriculture naturelle : utiliser à bon escient ce que la nature nous offre. 

Les parcelles, la signature de la permaculture

permaculture parcelles

Le potager en permaculture se reconnaît à ses parcelles surélevées. Le secret, c’est de bien en choisir les dimensions. Suffisamment grandes pour pratiquer l’association des légumes, mais pas trop pour pouvoir en atteindre le centre aisément. Au centre, justement, placez les plantations les plus hautes, qui pourront ainsi faire de l’ombre à leurs colocataires. L’entraide est la clé du jardinage en permaculture.

Les gestes du potager en permaculture

La permaculture obéit à certains gestes qui lui sont propres : 

  • On ne retourne pas la terre, mais on l’aère en surface avec une grelinette
  • La rotation des cultures permet une occupation permanente et complémentaire du sol, et limite la propagation des adventices
  • L’association des légumes permet à chaque végétal de profiter des bienfaits de ses compagnons de parcelle

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